L’EQUIPE

L’équipe d’ab ovo se caractérise par les parcours transdisciplinaires et interculturels de ses membres, à la croisée de la pratique, de la recherche et de l’écriture. ab ovo est aussi un nœud de réseau constitué au fil des temps et des expériences par Lucie Combes, Valentine Bonomo, Irene Panzani et Milady Renoir.


Lucie Combes


Diplômée d’Histoire, d’anglais et de sciences politiques appliquées à la culture (IEE – Paris 8), Lucie Combes a travaillé sur la notion de « musiques du monde » dans une perspective géopolitique et postcoloniale ainsi que sur l’enjeu des minorités et de la participation dans les politiques culturelles en France et au Royaume-Uni. À la fin de ses études elle co-fonde l’association a double sens, conçoit et organise les Rencontres à double sens sur les arts, la participation et l’interaction à la Maison des Métallos en 2010 dont elle rédige les actes. Elle poursuit cette réflexion sur l’art et le politique en travaillant à la conception et mise en œuvre de projets hybrides liés aux territoires notamment au sein de la plateforme européenne Dédale. Elle développe ensuite une activité de conseil autour du montage de projets et d’accompagnement à l’élaboration de stratégies de développement et de dossiers institutionnels pour différentes structures dont le théâtre Liberté et le théâtre Garonne. Elle a également animé des discussions publiques notamment pour le théâtre de la digue sur les questions de culture et innovation. S’intéressant à la relation art et éducation, elle a été chargée de projets pour Citoyenneté Jeunesse, et conçoit aujourd’hui des projets autour de l’écriture avec la revue Papier Machine dont elle est co-éditrice, et mène des ateliers d’initiation à l’environnement urbain par le son avec Les Voix de Traverse. Parallèlement, elle a toujours travaillé comme journaliste culturelle, a notamment collaboré au magazine Mondomix, et contribue régulièrement à la revue Mouvement. Elle parle et écrit l’anglais et l’espagnol, se débrouille en portugais et peut s’en sortir en italien.


Valentine Bonomo


Titulaire d’une licence en Lettres et Arts à l’Université Paris VII – Denis Diderot, Valentine Bonomo réalise un master en Science Politique des Relations Internationales à l’École Doctorale de Sciences Po Paris. Son intérêt pour les processus d’intégration régionaux et de construction identitaire la conduit au Brésil et en Argentine où elle mène une recherche sur la politisation aux seins des mouvements sociaux et plus spécifiquement, de groupes de théâtre communautaire. Engagée comme chargée de projet pour l’association Citoyenneté Jeunesse, elle se passionne pour les enjeux de l’éducation et l’action territoriale et participe à l’élaboration du premier projet européen de la structure en partenariat avec des chercheuses universitaires. Parallèlement, elle accompagne des mémorant·e·s, doctorant·e·s ou chercheur·se·s dans l’écriture d’articles scientifiques.  Plus tard, elle s’installe à Bruxelles où elle a depuis cofondé et développé la revue Papier Machine et s’est formée aux ateliers d’écriture. Elle y mène plusieurs projets autour de l’éducation, l’écriture, l’édition ou la citoyenneté (Halles de Schaerbeek, Kom-post, La Centrale d’Art contemporain, Le Vecteur – Festival Livresse, l’École européenne de Laeken). Elle écrit occasionnellement pour la revue Mouvement et fait partie du comité éditorial du magazine Agir par la Culture. Bilingue français-espagnol, elle parle et écrit l’anglais et le portugais, lit et comprend l’italien, apprend le néerlandais et rêve de parler le turc.


Irene Panzani


Après une licence en philosophie à l’Université de Pise, elle obtient un master en Médiation : Art et Public à l’Université Paris VIII. Ses principaux centres d’intérêt sont la musique et les arts visuels dont elle questionne les modes de monstration, interrogeant notamment les processus d’exposition itinérante. Elle se passionne également les milieux urbains et leurs transformations. À Paris, elle travaille successivement pour le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, des galeries privées et un label de distribution musicale. Dans le même temps, elle réalise ses premiers projets personnels en tant que curatrice de ApParis, portant sur l’art éphémère à Paris, et Ars Retorica, exposition vidéo sur le pouvoir de la parole. En 2014, elle quitte Paris pour la Turquie où elle assiste la curatrice Beral Madra pour la IVe Biennale d’art contemporain de Canakkale. En 2015, elle retrouve sa ville natale Lucca, en Italie où elle travaille désormais en tant que consultante et rédactrice pour des artistes comme le photographe Massimo Vitali (projets éditoriaux, réseaux sociaux), pour les municipalités et chambres de commerce d’Italie (gouvernance et planification stratégique de projets culturels, régénération urbaine, dialogue public/privé). Elle a notamment porté et remportée la candidature de Parme au titre de Capitale Italienne de la Culture 2020, dont elle suit elle suit aujourd’hui le plan opérationnel avec la Fondation Promo A. Elle est également à l’origine avec divers partenaires de la création du Lucca Creative Hub, un projet de régénération urbaine d’une partie de l’ex-Manufacture de tabac de la ville. L’objectif du projet est la création d’un lieu pour la communauté, un espace ouvert pour l’innovation sociale et culturelle, ainsi qu’un co-working pour les entreprises créatives. Elle écrit également pour la revue Mouvement et organise et modère régulièrement des rencontres et formations sur les entreprises créatives, l’innovation culturelle et les métiers de l’art contemporain. Elle maitrise évidemment l’italien, mais aussi le français, l’anglais, et le latin, des fois que.


Milady Renoir


Née en banlieue parisienne, socialisée au centre de luttes sociales depuis le terreau sociologique du « célèbre » 93, politisée grâce à des connexions militantes à Londres, puis à Bruxelles depuis l’an 2000, Milady Renoir emmêle la voix, le cri et le soupir. Prise dans un désir d’écrire en extimité et de collectiviser des enjeux d’écriture, elle rejoint le Réseau Kalame (Fédération des animateur·ice·s d’ateliers d’écriture en Fédération Wallonie-Bruxelles) pour se former à une déontologie du métier. La coordination du réseau lui permettra d’entrer en conversation artistique et socio-politique avec de nombreuses institutions (socio-)culturelles (maisons littéraires, maisons de jeunes, bibliothèques, associations d’éducation permanente, …) ainsi qu’avec des établissements (scolaires, médicaux, carcéraux) dans lesquels l’écriture créative est parfois empêchée. Elle se forme à plusieurs techniques (Kasala, Gestion Mentale, écriture collectives, auteurisation, …), donne des formations auprès d’enseignant·es, d’auteur·ice·s, et de futur·es animateur·ices. Sa participation aux comités de programmation en Belgique et en France (Passa Porta, Littérature, etc., FAME, Colères du Présent, FiEstival Maelström, Midis de la Poésie, …) lui permet de continuer à observer les dynamiques culturelles desquelles sont majoritairement exclues les personnes dites « éloignées » de la « culture » (hégémonique). Depuis 2017, elle anime aussi des ateliers de charte et des formations stratégiques d’auto-défense (par l’écriture) auprès des membres des personnels et des étudiant·es en Hautes Ecoles d’Arts (ERG, Saint-Luc, La Cambre, IHECS, …) autour des questions d’oppressions (genre / race / classe / …). Bilingue français-anglais, son environnement social et amical lui permet d’entendre le wolof, le pulaar, le soninké, le susu, le lingala et d’y piocher ici et là des manières de penser et voir plus vastement, elle comprend passivement (mais avec joie) un peu de russe, d’allemand et de néerlandais et aimerait pouvoir rire en arabe et chanter en farsi.


A L’ORIGINE

ab ovo a été fondée en 2012 par Irene Panzani, Valentine Bonomo, Lucie Combes et Anna Léon, autour d’une envie commune de questionner les dimensions sociale et politique de l’art et de la culture au travers d’une démarche mêlant pratique et théorie.

En 2013, ab ovo conçoit et mène son premier projet, Young IDEA, un Laboratoire d’exploration interculturelle des différents enjeux et pratiques des arts de la scène – éducation, dans le cadre du Congrès international d’art éducation (IDEA) organisé à Paris par l’ANRAT.

Young IDEA 2013 avait pour objectif de questionner les pratiques de l’art-éducation et pour vocation d’encourager le travail des réseaux régionaux, actifs sur les différents continents, en réunissant pendant plusieurs semaines une quarantaine de jeunes artistes et pédagogues professionel·le·s venu·e·s du monde entier afin d’échanger sur leurs pratiques respectives.

De cette expérience est né un collectif européen de recherche et d’échanges Flying Fish actif de 2013 à 2017. C’est dans ce cadre qu’ab ovo a co-conçu et co-réalisé le projet intergénérationnel Connecting Memories.

Depuis, ab ovo accompagne différents opérateurs dans leurs projets culturels, éducatifs, rédactionnels et/ou éditoriaux.

L’association porte également un projet éditorial avec l’ASBL Bashibouzouk en coéditant la revue Papier Machine, une revue qui élit un mot pour point de départ à une trentaine de contributions, toutes inédites, dans des champs aussi variés que la littérature, la photographie, la sociologie, la philosophie, le travail social, la gravure ou encore la biologie.

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